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le site dont vous êtes le héros - tome 2



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La nuit est froide et sans lune, ce soir, et la pluie incessante. Le vent qui souffle entre les toits de la ville a beau être vicieux, il n'arrive pas à déloger la capuche que j'ai relevée pour cacher mon visage. Le visage d'un membre de la Guilde des Voleurs, des Assassins et des Marchands de Capuche en mission.

Glaurung le Métalleux, mon mentor, l'homme qui m'a recueilli alors que je n'étais qu'un orphelin dénué d'avenir comme de cagoule dans les bas quartiers d'Elbakin, a été très clair sur mes objectifs : dérober la Vékatre, un puissant artefact gardé jalousement dans son laboratoire par le Docteur Sylva, un savant fou totalement obnubilé par cette relique au point de lui consacrer un temps considérable sans rien y gagner.

Un pied sur une gargouille dégueulant à torrents, dans une pose qu'un artiste serait obligé d'immortaliser pour illustrer mes aventures, j'attends donc au sommet du bâtiment jouxtant la demeure du scientifique qu'il revienne de vadrouille. Lui seul pourra me dire où il cache la Vékatre.

La lumière s'allume enfin dans la laboratoire, laissant filtrer une lueur orangée au travers de la fenêtre. Il est temps de passer à l'action.


1/ Prendre de l'élan et sauter sur le toit de l'immeuble d'à-côté.

2/ Utiliser un grappin.





































































Malgré la pluie et les tuiles glissantes, je parviens à atterrir sans dommage et sans bruit sur le toit du laboratoire. Finalement, ces sessions d'entraînement tellement longues qu'elles auraient pu remplir le premier tome d'une trilogie en quatre volumes m'auront été utiles.

Reste à trouver un moyen de pénétrer à l'intérieur du bâtiment.


1/ Passer par la cheminée.

2/ Passer par la fenêtre du dernier étage.





































































Je lance mon grappin avec précision, le logeant juste derrière une cheminée. Après m'être assuré de la prise, je me lance. Mes pieds heurtent avec violence le mur de brique mais mes genoux encaissent, en émettant tout de même un inquiétant craquement. Discrètement, je commence l'ascension. Mais je m'aperçois bien vite que quelque chose cloche. Merde, le Doc Sylva a équipé toutes ses gouttières de systèmes anti-pigeons, des lames de rasoir bien aiguisées. Ma corde est déjà sectionnée jusqu'à l'âme. J'essaie encore un pas vers le haut mais la corde finit par lâcher. Je tombe.

Jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici...


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Le conduit est étroit mais il faut bien qu'il y ait des avantages à être un voleur-assassin adolescent et je m'y glisse sans difficulté. L'âtre en dessous, en plus d'avoir la courtoisie d'être éteint, est propre et bien dégagé mais les parois de la cheminée sont néanmoins recouvertes de suie. Parfait, en en recouvrant mon visage, je gagne +5 en compétence Discrétion.

Je m'aide de Pénis-de-Guigz, un petit couteau à la lame courte et très fine qui ne sert que très rarement, pour trouver des prises entre les briques. Mes pieds touchent enfin le sol du laboratoire. Le Doc Sylva me tourne le dos, affairé à travailler à son bureau. Sur ma gauche, un coffre en bois. Se pourrait-il qu'il abrite la Vékatre ?

Que faire maintenant ?


1/ Se diriger vers le Docteur Sylva.

2/ Se diriger vers le coffret en bois.





































































Accroupi au rebord de la fenêtre, je jette un coup d’œil à l'intérieur. Le Doc Sylva travaille à l'autre bout de la pièce et me tourne le dos. Parfait.

De sous ma cape, je sors Pénis-de-Guigz, un petit couteau à la lame courte et très fine qui ne sert que très rarement, le glisse entre les deux vantaux et soulève doucement le loquet. Je pousse un vantail et commence à m'introduire dans le laboratoire. Soudain, une rafale de vent m'arrache le battant des mains et vient heurter un ballon d'alchimiste, qui se brise au sol. Le docteur, en état d'alerte, se retourne.


1/ Se précipiter dans l'armoire pour se cacher.

2/ Faire face au Docteur Sylva.





































































Par malheur, nous n'avons pas encore inventé les chronomètres : la vitesse avec laquelle j'ai rejoint cette armoire m'aurait assuré la nationalité jamaïcaine à coup sûr. Avec difficulté, je retiens ma respiration. Le Docteur Sylva s'approche de la fenêtre, regarde les bris de verre, avant de marmonner « Foutu vent » et de retourner à son travail. Béni soit Al, dieu des malfaiteurs grogons et des buveurs de bière !

Par l'entrouverture de la porte, je parcours la pièce du regard. Mon attention est retenue par un petit coffre en bois, qui pourrait bien contenir la Vékatre. Mais est-ce vraiment sûr ? Seul le Doc Sylva pourrait me le confirmer.


1/ Se diriger vers le Docteur Sylva.

2/ Se diriger vers le coffret en bois.





































































Le docteur ne perd pas de temps et alerte les gardes. Seulement armé de Pénis-de-Guigz, j'ai peur de ne pas faire le poids. Deux gardes entrent dans la pièce. Je bondis sur eux, espérant bénéficier de l'effet de surprise à la vue de mon arme légendaire, mais c'est sans compter sur leurs arbalètes. Un carreau me perce l’œil. Alors qu'un voile noir s'abat sur moi, j'entends le docteur dire aux gardes : « Laissez-moi le corps, je saurai m'en occuper ».


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2/ Découvrir le spin-off de cette fin.





































































L'ouverture du coffret de bois est protégée par un cadenas couvert d'étranges ornements alambiqués. Une protection magique, sans nul doute. Heureusement, j'ai toujours avec moi mon tournevis magique, capable de désactiver même les sorts les plus coriaces.

Toujours en silence, avec le docteur plongé dans sa lecture à quelques pas de là, j'active mon tournevis. Clic. Enfin, la Vékatre est à portée de main. J'ouvre le coffret. Non ! C'était un piège ! Un tentacule violet surgit alors de l'intérieur, m'attrape par le cou et m'entraîne dans sa dimension parallèle. Avec de mourir, je l'entends murmurer, dans un idiome exotique : « A'fil laïk ay koud... laïk ay koud... tek hon zeworlde ».


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Très discrètement, à petits pas, je m'approche du Docteur Sylva. Debout, les deux mains sur son bureau, il étudie quelque ancien parchemin. D'un coup de pied derrière les genoux, je le fais basculer en arrière, l'attrape et lui colle mon couteau contre sa gorge.

« Quoi de neuf, docteur ? » lui murmuré-je à l'oreille, conscient que c'est en des moments comme ceux-là qu'une bonne catchphrase fait le plus d'effet. « Tu as dix secondes pour me dire où tu caches la Vékatre ou je te tranche la gorge ».

Le Doc Sylva n'est pas des plus courageux. Il m'indique d'un mouvement de tête une petite cassette dorée. Parfait. Me reste maintenant à décider que faire du bonhomme.


1/ Le tuer.

2/ Le laisser en vie.





































































D'un geste précis, je lui enfonce Pénis-de-Guigz très profond dans la gorge. Malgré ma maîtrise, je ne peux l'empêcher de lâcher un petit cri avant de mourir. Merde, les gardes vont sûrement rappliquer. Sans prendre le temps de vérifier son contenu, je m'empare de la cassette et m'enfuis par la fenêtre.

En quelques secondes, je suis dans la rue. La cassette sous le bras, je prends mes jambes à mon cou, tourne dans la première ruelle, puis dans la seconde. Là, je suis stoppé net par trois loubards. Leurs foulards bleus me permet de les identifier très rapidement. Des membres du Gang du P'tit Frère.

Pas le temps de réfléchir, je rebrousse chemin... pour tomber nez à nez avec trois autres armoires à glace. Des foulards rouge, le Gang de la Grande Salope.

- Discute pas et donne-nous la Vékatre, menace un gars du P'tit Frère.
- Si tu tiens à la vie, c'est à nous que tu vas remettre la cassette !, renchérit un gars de la Grande Salope, que je reconnais être Guy L'Enseigne.


1/ Donner l'artefact au Gang de la Grande Salope.

2/ Donner l'artefact au Gang du P'tit Frère.

3/ Garder l'artefact et s'enfuir vers la Guilde.





































































A peine ai-je remis la cassette à Guy L'Enseigne que les trois foulards rouges décampent. Dans la ruelle ne restent que moi et les trois loubards du P'tit Frère. Et ils n'ont pas l'air d'avoir apprécié ce que je viens de faire.

Je tente le tout pour le tout : utiliser les quelques mots de magie que j'ai appris pour invoquer une créature de l'autre monde capable de défaire ces crapules. Disposant de peu de temps, je m'emmêle les pinceaux et me retrouve à faire apparaître une peluche géante de licorne multicolore dans mes bras.

Je suis mort, je le sais d'avance. Quelle galère de mourir aussi près du but, alors que mon dernier point de sauvegarde est sur les toits de la ville.


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A peine ai-je remis la cassette au Gang du P'tit Frère que les trois foulards bleus décampent. Dans la ruelle ne restent que moi et les trois armoires à glace de la Grande Salope. Et ils n'ont pas l'air d'avoir apprécié ce que je viens de faire.

Je tente le tout pour le tout : utiliser les quelques mots de magie que j'ai appris pour invoquer une créature de l'autre monde capable de défaire ces crapules. Disposant de peu de temps, je m'emmêle les pinceaux et me retrouve à faire apparaître une peluche géante de licorne multicolore dans mes bras.

Je suis mort, je le sais d'avance. Quelle galère de mourir aussi près du but, alors que mon dernier point de sauvegarde est sur les toits de la ville.


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Grâce à mes talents de ninja perfectionnés pendant un tome entier, je grimpe jusqu'aux toits en sautant d'un mur à l'autre, la Vékatre toujours sous le bras, et m'enfuis sous la pluie.

Trempé jusqu'aux os, j'arrive enfin à la Guilde des Voleurs, des Assassins et des Marchands de Capuche. Glaurung le Métalleux est là pour m'accueillir, un sourire satisfait aux lèvres. Sans prendre le temps de me féliciter, il s'empare de la cassette. Même si je devrais y être habitué, ses mains à l'index et l'auriculaire particulièrement développés, acquises à force d'heures passées dans les fosses, m'étonneront toujours. Il l'entr'ouvre à peine pour en vérifier le contenu. Curieux de savoir enfin ce qu'est cette Vékatre qui attise les convoitises, j'essaie de jeter un œil.

Je n'ai le temps d'en apercevoir qu'un bout avant que Glaurung ne referme la boîte.

« Très bien, me dit-il. Retourne à tes occupations dans les rues d'Elbakin. Je te ferai signe la prochaine fois que j'ai besoin de toi. »


-> Retourner dans les rues d'Elbakin.







































































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