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Scrineo s’ouvre aux romans d’horreur

Par Gillossen, le mardi 4 mars 2014 à 15:38:43

HorreurL'éditeur nous informe.


Le succès des livres de Stephen King auprès des adultes et des films d’horreur, marque le retour d’une tendance que Scrineo a décidé d’exploiter dans l’édition jeunesse : l’HORREUR.
Selon Arthur Ténor, directeur de la collection Roman d’horreur, récemment créée aux éditions Scrineo :
« Qui d'entre nous n'a pas adoré se faire peur, étant enfant, avec des histoires d'ogres ou de sorcières, puis plus tard en se racontant le soir sous la tente en colo des trucs qui fichent la trouille, ou en visionnant des films de fantômes ? Ce n'est pas simplement un plaisir, c'est aussi une manière de dompter ses peurs et de rire avec. C'est donc un champ d'expression de la littérature jeunesse qui a sa place dans les collections d'un éditeur, surtout d'une maison “ qui n'a pas froid aux yeux ”. J'ajoute que mon souhait était clairement d'annoncer la couleur par ce titre générique on ne peut plus explicite, Roman d'horreur.»
Après le très bon accueil en septembre dernier du premier opus de Roman d’horreur, les éditions Scrineo poursuivent cette collection de livres d’épouvante, dirigée par Arthur Ténor, dans la lignée des « Chairs de poule », et des thrillers Rageot. Bienvenue dans l’enfer de la peur, la nouveauté signée Arthur Ténor, paraîtra le 13 mars 2014.
Le rythme de parution devrait être de 2 à 3 titres par an, la prochaine sortie étant prévue pour septembre 2014.

L’Interview d’Arthur Ténor, le directeur de la collection
Pouvez-vous nous présenter le concept de la collection « Roman d’horreur » ?
Tout est dans le titre, ou presque. Il s'agit d'apporter au lecteur tous les plaisirs de la lecture, en pimentant quelque peu l'ensemble. Ainsi, il doit y trouver l'émotion des belles relations… en danger extrême, le suspense… infernal, le fantastique… horrifique, ou encore l'humour… grinçant. Nous sommes dans une littérature de genre et nous ne craindrons pas d'y retrouver tous les codes (spectres à gogos, serials killers insaisissables, portes et dents qui claquent, poussées d'adrénaline subites…) cependant nous souhaitons que le lecteurs y trouve des intrigues subtiles et solides, une écriture aussi exigeante que pour n'importe quel autre roman, et qu'il y trouve aussi des sujets de réflexion, de la culture… de quoi enrichir son esprit, en somme, et pas seulement ce qui fait sursauter. L'ambition est d'offrir du frisson de qualité qui donne une envie IRRESISTIBLE d'y revenir. La seule restriction est d'éviter le malsain et la boucherie. Faire peur, ce n'est pas donner envie de vomir.
Comment choisissez-vous les environnements de chacun des épisodes ?
Comme pour chacun de mes romans… à l'inspiration. Je veux dire, c'est surtout un déclic. Par exemple, ce sera après avoir visionné un film ou lu un fait divers. Pour le premier Roman d'horreur, c'est l'affaire Flactif (la Tuerie du Grand Bornand) qui m'a inspirée. Il faut de toute façon que ce soit des environnements propices au genre. Il est certainement plus délicat de faire peur avec une histoire se déroulant dans le désert que dans un manoir hanté… encore que. Non, finalement, je ne choisis pas mes environnements, ils s'imposent par l'idée qui surgit.
Quel sera le rythme de parution de la collection ? Serez-vous le seul auteur à commettre dans la collection ?
Le rythme actuel est de deux à trois titres par an. La demande déterminera les ajustements futurs. Quand à être le seul auteur de la collection, j'espère bien que non ! Nous cherchons déjà à ouvrir le concept à d'autres plumes, car c'est un gage de diversité… dans l'horreur.
Et vous, par quelles œuvres (littéraires ou cinématographiques) d’épouvante avez-vous été nourri ?
J'ai lu ou vu les plus grands classiques. Par exemple, le film La malédiction est mon préféré, parce qu'il m'a fait faire des cauchemars pendant un mois. Et j'ai hurlé, vraiment, dans la salle de cinéma avec Carrie au bal du diable. Côté lectures, j'ai le souvenir d'avoir eu le cuir chevelu parcouru de frissons avec un passage du Ravage de René Barjavel. Sinon, j'ai aussi de beaux souvenirs avec un maître de l'épouvante, Lovecraft. Ça peut paraître bizarre d'avoir adoré hurler, cauchemarder, ou simplement frémir avec des œuvres d'imagination, et pourtant ce fut essentiel. En revanche, comme je le disais plus haut, j'ai toujours détesté ce qui est purement morbide, l'ultra-gore ou ce que j'appelle l' « horreur de bidoche ». Je préfère la subtilité dans l’épouvante.

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